PLATEFORME DE PUHR (Pour Une Hydrologie Régénérative)

PLATEFORME DE PUHR (Pour Une Hydrologie Régénérative)

Discussion générale sur les objectifs de la plateforme mais pas spécifiquement sur les outils informatique. Simon, modérateur, s’efforce d’éviter de rentrer dans les détails techniques (organique) mais de surtout parler des objectifs stratégiques (fonctionnels) de la plateforme.

Une réflexion avait déjà été menée sur la forme et les rubriques à considérer. Nous n’avons pas eu de lecture préalable du travail déjà effectué mais en résumé du cahier des charges de la plateforme (pas de temps pour présenter le travail déjà engagé):

1) Un IHM très attrayant (non seulement ergonomique mais beau)
2) Rassembler des contenus propices à la diffusion des savoirs (articles scientifiques)
3) Multilingue (afin de toucher le plus large public) surtout dans un cadre holistique international.
4) Des cas d’études permettant, dans le respect de la vie privée, d’appréhender non seulement les savoirs faire mais aussi les savoirs être (les outils utilisés pour dépasser les freins, les contraintes.

L’outil serait structuré pour rencontrer les besoins de :

1) Des citoyens (afin de favoriser l’élévation de la connaissances et le militantisme local)
2) Les élus (afin de les sensibiliser à la problématique et avoir un langage commun)
3) Le monde scientifique (répertoire de sujets liés à l’hydrologie et liens vers les plateformes spécialisées) pour faciliter l’étude et la méthodologie.
4) Les praticiens (répertoire de cas d’études, de rapports reprenant les contraintes des projets concrets) permettant l’inspiration, les savoirs faire et être pour aboutir à des projet réalisés (ou non).

Brièvement concernant l’orientation sur des outils déjà existants (Open Source et gratuits) style :

• Wiki (Framasoft, Wikipedia, …)
• Simple liste des articles scientifiques
• Google docs, sheet…
• Répertoire de liens vers des sites spécialisés (risque de se perdre ou de ne pas prendre en compte certains domaines)

La gestion au quotidien nécessite le contrôle des sources (éviter le lobbysme, les fake news). Une gestion par les pairs (peer reviewing) est une solution. Mais alors qui est habilité à faire ce peer reviewing et en quelle qualité ? Comment gérer les modérateurs pur ne pas tomber dans les prises de pouvoirs ?

Il s’agit, au regard de ce qui a été évoqué, d’une ébauche sans direction précise qui reste sérieusement à construire. Rien n’a été évoqué concernant les coûts (création/maintenance/juridiques).

DOMAINE VITICOLE DE LORIENT (Ardèche)

DOMAINE VITICOLE DE LORIENT (Ardèche)

Le domaine viticole de Lorient se situe sur les hauteurs de Saint-Péray en Ardèche. Il est composé des 4 hectares de vignes plantées à 500 m d’altitude autour de leur ferme, d’une parcelle d’un ha à 300m d’altitude au-dessus du lieu-dit des « Chaillots », et enfin d’une petite parcelle de 25 ares, située en pied de coteau à Mauves. Nous avons visité la parcelle située autour de leur ferme qui est traversée par deux thalwegs.

Laure et Dimitri qui en sont les propriétaires ont œuvré en partenariat avec la Communauté de Communes Rhône Crussol pour en faire un lieu où la régénération des paysages et du vivant forment ce qu’ils nomment joliment un « éco cocon ». Ils ont mis un soin particulier à l’instauration d’une hydrologie régénérative sur l’ensemble du domaine.

Les deux thalwegs ont été agrémentés de petites mares de rétentions (construction type « castor-mimetics ») afin de ralentir l’écoulement de l’eau. Ils ont également installé des barrières (type plessage) comme barrières pour les vaches. Ces dernières sont par ailleurs de bons auxiliaires au désherbage au sein des rangées de vignes en périodes non végétatives. Cela permet de réduire la pression des graminées tout en gardant un couvert végétal évitant ainsi l’évaporation des eaux contenues dans les sols et l’usage d’herbicides. L’apport des déjections du bétail assurant par ailleurs la fertilisation des vignes.

Les baissières plantées de haies le plus souvent comestibles récupèrent l’eau venant de l’amont et sont orientées vers une retenue en création qui permettra d’orienter les flux d’un thalweg à l’autre en fonction des besoins.

La présence d’un élu et d’un technicien institutionnel montre l’importance que donne Laure et Dimitri au fait d’impliquer le pouvoir politique, institutionnel, ainsi que les citoyens.

Le projet fait partie d’un ensemble de pratiques « vertueuses » initiées dans le bassin de la Drôme afin de réduire non seulement la ponction hydrique sur le fleuve, mais aussi de ralentir les flux afin de minimiser les risques lors de phénomènes de pluies intenses. Un bel exemple de régénération naturelle d’un territoire viticole !